lettre d ’Élisée Reclus du 26 septembre 1885
Compagnons,
Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n’est ni votant ni
candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l’exercice du droit de suffrage.
Le délai que vous m’accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote
électoral, des convictions bien nettes, ce que j’ai à vous dire peut se formuler en
quelques mots.