Liberté pour le compagnon libertaire Miguel Peralta, indien mazatèque !

Pour comprendre les raisons de l’acharnement des autorités (policiers, politiques, juges) contre cette communauté, il est nécessaire de revenir aux origines d’un conflit parfois violent.

Cette commune de 5 000 habitants est régie par le système des "us et coutumes" des communautés indigènes. La communauté est composée de 24 quartiers. Les délégués et agents communaux sont choisis par quartier. L’Assemblée générale, à laquelle participent hommes et femmes, est l’origine des prises de décision.

À partir de 2010, les despotes locaux dirigés par la famille Zepeda ont tenté par la force, la répression et la prison, d’imposer les partis politiques, leurs formes et leurs méthodes afin de décrocher des postes au gouvernement et d’accroître leurs bénéfices économiques. Et, par diverses manoeuvres et achats de votes, Manuel Zepeda, qui les dirige a réussi à prendre la présidence communale. Depuis ce moment, l’Assemblée communautaire mène actions et manifestations pour revenir au respect du fonctionnement traditionnel : routes coupées, fermeture de la mairie…

De nombreux délits sont fabriqués et mis sur le compte des membres de l’Assemblée communautaire afin de les emprisonner.