Dès les années 1990, travaillant particulièrement la santé dans le logement, j’ai suivi un stage sur la pollution électromagnétique des habitations (moins de 50 Hz). J’ai alors compris que ce qui ne se voyait pas et n’avait pas d’odeur pouvait s’avérer très nocif pour les travailleurs et les usagers de l’électricité. Je me servais alors d’un détecteur de poche (dont il en existe de plus en plus dans le commerce à moins de 10 €) pour mesurer les champs électromagnétiques des sites où j’envisageais des programmes immobiliers et des maisons réalisées...
....Ce sont surtout ces basses fréquences, qui soumettent nos organismes à des bombardements, venant accentuer nos points faibles et ruiner notre capital santé.
Ces phénomènes détectés par des médecins et des scientifiques sont désormais reconnus même par l’OMS.
Une chance pour nous, ils diminuent avec le carré de la distance : donc, s’éloigner au plus vite des sources détectées...
Pour ce qui concerne le compteur Linky, il représente incontestablement un risque supplémentaire pour la santé.
René
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Le probleme des ’’faibles’’ doses, faibles interferences, en biologie, ne peut etre tranché par la science. Sans rentrer dans la notion de courbe avec seuil, etc...la science ne peut dire ce que nous voulons, c’est à nous de dire ce que nous ’’acceptons’’ ou ’’n’acceptons pas’’. Il n’existe de seuil que d’acceptabilité. Qui les determine ?, là est la question.... Ce débat traverse tous les développements techniques : doses toxiques pharmaceutiques, faibles doses radioactives...ce que decouvre de plus en plus la science, c’est qu’il peut y avoir des phénomènes d’accumulation des doses, et de synergies entre doses d’origines différentes.
Pierre
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Sur ces questions l’approche scientifique se heurte à des problèmes redoutables. Faut-il rappeler qu’en matière de recherche scientifique le principe cardinal est celui de la controverse rationnelle et nullement celui de la profération d’une vérité définitive. En particulier dans la problématique en cause (ondes électro-magnétiques, mais aussi radiations nucléaires et chimie) c’est le lieu commun habituel de la relation "dose-effet" qui est remis en cause par la recherche scientifique fondamentale et indépendante, y compris au sein des organes scientifiques internationaux des Nations-Unies. Le principe de la relation dose-effet c’est simple, c’est un peu "un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts". Or en matière de "faibles doses", chroniques ou ponctuelles, l’observation montre que ça ne marche plus : aucune corrélation statistique ou probabiliste ne peut être valablement établie alors qu’empiriquement on constate les désastres (augmentation phénoménale du nombre de cancers par exemple, voir Le monde d’il y a 2/3 jours). La seule réponse politique et juridique qui a été inventée à ce jour est celle du principe de précaution (en gros : moratoire + recherches) fondée sur l’option que toute faible dose est inéluctablement dangereuse. D’où, en droit de l’environnement, la véritable obsession des milieux scientifiques traditionnels financés par les industriels et la banque, d’hostilité au principe de précaution ; certains suggérant de le remplacer par ou de lui adjoindre un "principe d’innovation" afin de ruiner son caractère potentiellement "révolutionnaire" car fondamentalement opposé à la fuite en avant vendue à l’enseigne du Progrès.
On pourrait faire référence à un passage sur la science et les scientifiques de Bakounine dans "Dieu et l’État", aujourd’hui on préférera Octave Mirbeau qui écrit en 1899 "Les ingénieurs [soit dans la période contemporaine, aussi les technocrates, managers, etc.] sont une sorte d’État dans l’État dont l’insolence et la suffisance croissent en raison de leur incapacité. Une caste privilégiée souveraine, tyrannique sur laquelle aucun contrôle n’est jamais exercé et qui se permet ce qu’elle veut ! Quand du fait de leur incurie notoire ou de leur entêtement systématique une catastrophe se produit ce n’est jamais sur eux que pèse les responsabilités ... Ils sont inviolables et sacro-saints."
Gérard