LE COMMUNARD CREUSOIS 1871
Bulletin de liaison de l’antenne Creusoise des amies et amis de la Commune de Paris (1871) n°4
DÉROULEMENT DE LA SEMAINE COMMUNARDE du 19 au 24 juin 2017
Exposition : Salle Chaminadour à Guéret
Du 19 au 24 juin Une exposition générale ouverte tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h (sauf samedi fermeture à 15h).ouverte à tout public
Elle a pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la Commune de Paris, ses origines, son œuvre et ses décisions anticipatrices, ses enjeux politiques et sociaux.
Elle s’adresse à un public très large, aux élèves des établissements scolaires, aux éducateurs, aux curieux de l’Histoire de notre pays et des idéaux démocratiques ou des prolongements de la Commune dans le monde.
Présentation :
L’exposition comporte dix-sept panneaux rigides ou souples mesurant chacun 110 X 70 cm
Thèmes des panneaux :
Le Second Empire à bout de souffle
De la guerre à la trahison. Le Paris populaire souffre et se bat
18 mars 1871. Paris insurgé
Vive la Commune !
72 jours pour bâtir un nouveau monde
A bas la délégation de pouvoir et la bureaucratie ! Vive la démocratie !
Une œuvre sociale d’avant-garde
Vers plus d’égalité. Place aux femmes !
Les étrangers ? Citoyens à part entière !
Pour l’école de la République et l’éducation populaire. la Commune construit et innove
La culture pour tous
Des services publics efficaces. Une administration des citoyens
Séparation de l’Eglise et de l’Etat
La Semaine sanglante. La féroce répression versaillaise
De la solidarité à l’amnistie
Les Communes en province
La Commune n’est pas morte
Conférences : Le mardi 20 juin à 20h30, salle des fêtes de Saint Sulpice le Guérétois
les migrants limousins et berrichons dans la commune de Paris 1871
(953 migrants Creusois sont jugés par les conseils de guerre pour leur participation à la Commune dont 487 seront effectivement déportés), avec
Jean Chatelut, auteur du livre « La Commune de Paris 1871 avec les ouvriers maçons des confins Berry, Marche et Limousin »
Colette Marseau, professeur d’histoire, auteure du livre ‘Les migrants paveurs de la Basse Marche »
Roland Nicoux, président de l’association « Les maçons de la Creuse »
Spectacles Le samedi 24, à 20h30 une pièce de théâtre « LE RENDEZ-VOUS DU 18 MARS » suivie d’un débat à la salle des fêtes d’Anzême.
LE RENDEZ-VOUS DU 18 MARS
Apres l’insurrection patriotique et démocratique du 18 mars, la Commune de Paris est proclamée, place de l’Hôtel de ville, le 28 mars 1871. En 72 jours, la Commune réalise une œuvre d’une prodigieuse modernité. Elle crée la plus authentique démocratie qui ait jamais existé à travers le monde. Une démocratie directe avec des élus « révocables et responsables », sans cesse contrôlés par l’opinion. Cette démocratie citoyenne engendre une œuvre extraordinairement novatrice : l’émancipation des femmes, la reconnaissance des étrangers comme citoyens à part entière, la laïcité avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le droit à la culture pour tous, l’œuvre sociale avec notamment les prémices de l’autogestion, la participation des salariés à la gestion des entreprises, le salaire minimum, la réduction de l’écart des salaires …
Elle brûle les guillotines, lutte contre la prostitution, réquisitionne les logements pour les victimes des bombardements etc…
Elle installe un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
C’est ce moment de l’histoire, que nous avons voulu raconter dans une pièce intitulée « Le rendez vous du 18 mars » adaptée d’une œuvre d’Emmanuel Gradt auteur de théâtre.
LE PITCH : Place de l’Hôtel de ville de Paris, un 18 mars, une jeune femme, Marianne, se mêle à la foule qui commémore la Commune de Paris de 1871 : « Qu’est-ce qui se passe ici ? Qu’est ce que c’est que tous ces drapeaux rouges ? On commémore… quoi ? La Commune de 1871 ? Les barbares qui ont incendié Paris ! Des bandits, des criminels ; je le sais, j‘ai un arrière-arrière grand-oncle qui en était. La honte pour notre famille ».
« Que tu traites mal ma mémoire, l’interpelle Auguste. Je suis ton arrière-arrière grand-oncle. Moi qui croyais te faire honneur, moi qui suis mort pour ta liberté. Je vais te raconter mon histoire. Ton histoire. »
Le dialogue se poursuit en huit tableaux entre onze comédiens, amateurs et professionnels, qui évoquent le terrible hiver de 1870-71, le siège de Paris par les Prussiens, l’insurrection du 18 mars, la proclamation de la Commune, sa vie et son œuvre démocratique, sociale, culturelle… Et la sauvage répression versaillaise.
Des personnages connus comme Varlin, Louise Michel, Delescluze, Nathalie Le Mel, Albert Theisz, Victorine Brocher, Elisabeth Dmitrieff ou d’autres…. communards, gens du peuple de Paris, apportent leur témoignage.
En conclusion Marianne, convaincue, s’adresse aux spectateurs : Il faut les réhabiliter ! Vous entendez ! Il faut les réhabiliter ! Avec vous, nous y arriverons !
Cette pièce d’une durée d’une demi-heure, demandant peu de moyens techniques, peut être présentée dans les lycées et collèges, les collectivités, les mairies, les comités d’entreprises, les associations culturelles, etc..
Pendant ces trois manifestations CD, CVD, livres seront en vente auprès du public.
Toutes les entrées sont libres et gratuites.
Pour tout renseignement complémentaire, tél. 05 55 51 22 39.